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Amortalité pour tous !

Par ArnaudleLorrain le 2 février 2022 23:24

Ne pas confondre amortalité avec immortalité.

Vouloir être "Amortel" c'est vouloir prolonger la vie dans de bonnes conditions tout en restant (potentiellement jeune) en bonne santé ceci aussi longtemps que chacun le souhaitera.

Être "Immortel" c'est une notion "philosophique" qui relève du domaine spirituel / religieux donc cela n'est d'aucun effet concret biologiquement. Matériellement cela n'a aucun sens (car irréalisable) puisque même si la conscience pourra à terme être numérisée rien ne garanti que le support lui sera "éternellement" fonctionnel.  

L'humain ne peut alors prétendre que d'être potentiellement amortel.

L'amortalité n'est pas un concept de science-fiction, mais un phénomène biologique bien réel pour certains organismes terrestres tels que ⇒ https://dailygeekshow.com/immortalite-especes-homme/

Explications via lien vidéo => Longévité radicale : Vers une humanité amortelle ? | The Flares : https://www.youtube.com/watch?v=Zowf3rOJhGk

Permettre à la recherche publique de comprendre la clé génétique de l'amortalité cela aura pour conséquence d'appliquer potentiellement cette disposition biologique à chacun de nous.

Libre à chacun de choisir ou non cette éventuelle future solution anti-obsolescence biologique.

Pour que chacun en bénéficie il faut d'abord (pour que la recherche fasse son travail !) que la loi de bioéthique change en n'entravant plus le droit de modification génomique du corps humain.

Vous trouverez en bas de cette page un extrait de la loi bioéthique. Sachez que la sanction est (sous conditions de situations) de " deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait de procéder à une recherche sur des cellules souches pluripotentes induites humaines ".

Il y aura des petits malins qui diront qu'il suffit de déclarer le type de recherche à l'agence de la Biomédecine afin de ne pas avoir le risque de finir en prison… sauf que c'est plus complexe que cela.

Pour entreprendre une modification, il faut au préalable une analyse du génome.

Le fait de justement d'être tributaire du bon vouloir (fort chronophage / fastidieux administrativement) de l'Agence de Biomédecine qui peut pour X raisons (idéologique) vous interdire d'entreprendre une recherche cela de facto vous interdit une modif librement consentie.

Naturellement la loi de bioéthique doit servir de garde-fou afin de conserver notre aspect humanoïde, mais sans brider l'augmentation des capacités.

Voilà pourquoi il serait judicieux de réécrire la loi pour permettre la recherche/modification lorsque l'on a déclaré/signé (via contrat avec une entreprise privée ou avec la Sécurité sociale… le jour où elle proposera cela ... ?) que l'on veut une modification de son génome.

Sachant que le vieillissement est à l'origine de la plupart des maladies.

Il faudrait permettre à chacun d'avoir le choix de stopper ou inverser son horloge biologique.

Le principal objectif est donc de comprendre le processus génétique pour savoir comment vaincre l'obsolescence humaine.

Évidement chacun doit avoir accès aux futurs soins. Le tarif exorbitant des thérapies géniques d'aujourd'hui n'est aucunement en corrélation avec le coût réel, car nous subissons avant tout l'effet de nouveauté typique du système capitaliste. Lorsque vous achetez une auto, vous ne payez pas le prix d'édification/aménagement (+ le travail d'ingénierie) de l'usine, mais que le coût unitaire du véhicule ainsi que la marge du vendeur.  

À terme une thérapie génique ne coûtera quasi rien grâce à l'usage des robots. Le seul réel souci, c'est le temps perdu à décider d'entreprendre la recherche, car chaque minute de retard nous coûtera de nombreuses vies (d'individu qui n'auront pas eu accès aux soins salvateurs) ! 

Agir ou (à terme) périr à vous de choisir.

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LOI n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique (1)

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043884384

Titre IV : SOUTENIR UNE RECHERCHE LIBRE ET RESPONSABLE AU SERVICE DE LA SANTÉ HUMAINE (Articles 20 à 24)

  • Replier

Chapitre Ier : Encadrer les recherches sur l'embryon, les cellules souches embryonnaires et les cellules souches pluripotentes induites (Articles 20 à 22)

Article 21

IV.-L'article 511-19 du code pénal est ainsi modifié :

2° Il est ajouté un III ainsi rédigé :
« III.-Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait de procéder à une recherche sur des cellules souches pluripotentes induites humaines :
« 1° Sans avoir préalablement déclaré un protocole auprès de l'Agence de la biomédecine conformément à l'article L. 2151-7 du code de la santé publique, ou alors que le directeur général de l'Agence de la biomédecine s'est opposé à cette recherche, l'a suspendue ou l'a interdite en application du même article L. 2151-7

 


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Par ArnaudleLorrain le 2 février 2022 23:24

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