Défense de Julian Assange

Par Hubert le 4 avril 2023 15:56

Nous devons beaucoup à Julian Assange.

Libre, Julian nous éclairerait sur les périls du présent.

Depuis 3 ans et demi le journaliste Julian Assange éditeur du site Wikileaks est soumis à la torture dans une prison britannique réservée aux terroristes les plus dangereux. Ce type de prison avait disparu du sol anglais après que le grand écrivain Charles Dickens ait dénoncé la destruction psychique des prisonniers par cette version propre de l'enfer : 23 heures sur 24 le prisonnier est seul. Sans contact avec son semblable, l'homme devient fou. Par le rétablissement de ce type de prison l’Angleterre a régressé aux conditions d’incarcération du 18ième siècle. Le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture Nils MELZER a rendu un rapport explicite sur la dégradation de l’état physique et psychique de Julian Assange, rapport ignoré par les autorités carcérales et judiciaires britanniques. Tout concourt à penser que ces autorités pratiquent une vengeance sommaire et veulent que le prisonnier ne sorte pas indemne de cette incarcération injustifiée. Derrière l’autorité britannique s’agite et conspire le système politico-judiciaire US qui promet l’effacement d’Assange dans une prison US Supermax d’où il ne ressortira que froid...

Daniel Elsberg en 1972 a offert au monde les Pentagon Papers et reçu pour cela les prix journalistiques les plus prestigieux. Daniel Elsberg considère que Julian Assange n’a rien fait d’autre que ce qu’il fit lui même en 1972 et que lui Daniel Elsberg serait aujourd’hui torturé pour ce qu’il fit et lui valut pourtant une carrière dans la lumière. Nous éprouvons une dépravation des valeurs sidérante, dépravation promue et organisée par nos propres gouvernants.

Ceux qui connaissent la valeur technique d’Assange (capacités en cryptologie) sont ses plus grands ennemis. Ils savent tellement bien sa valeur qu’ils ont quand même tenté l’impossible. Le patron de Google, Eric Schmidt, en lien avec Hillary Clinton, a obtenu de rencontrer Assange une journée entière en 2011 alors qu’Assange était déjà en liberté surveillée en Angleterre. Schmidt accompagné de deux de ses proches lieutenants a tenté de convaincre Julian de les rejoindre dans leurs œuvres de contrôle de l’humanité. Julian Assange est resté sur sa ligne pilule rouge et en rend compte par écrit [livre Google contre Wikileaks]

Depuis cette rencontre, Wikileaks en 2016 a dénoncé les magouilles du DNC et d’Hillary Clinton ce qui l’a affaiblie dans sa course à l’élection. Hillary ne décolère pas et rêve d’anéantir à jamais Julian Assange. Hillary le fait directement en France pour Georges Ibrahim Abdallah, premier prisonnier européen pour la durée de sa détention purgée depuis 23 ans et prolongée à la demande d’Hillary.

Merci au média Russia Today censuré en France [voir chaîne Odysee RT France] Si un quelconque ou ignoble média veut produire une image des sévices subis par Assange, il doit faire appel aux productions de Russia Today quasi seul à assurer son travail de journalisme dans cette affaire. A l’opposé Le Guardian via l’un de ses journalistes a commis l’irréparable, mettant en danger les gens nommés dans des documents, noms que Wikileaks prenait la peine de masquer avant diffusion.

Faut-il encore enfoncer et même défoncer le système judiciaire anglais en rappelant que la juge Emma Arbuthnot dont le mari et le fils ont été mis en cause par des révélations Wikileaks est dans un conflit d’impartialité qui bafoue le droit britannique. Plus fort, ses nominations successives font qu’elle semble suivre les étapes des appels pour toujours être celle qui abaisse la massue sur Julian Assange. Elle peut se targuer de conflit d’impartialité et d’usage de conflit d’impartialité comme d’autres, tel l’odieux gouvernement français dans l’affaire Tarnac, ont été accusés et jugés pour faux et usage de faux, quel monde.

Libérer Julian Assange pour libérer

les journalistes qui appliquent la charte de Munich.

Par Hubert le 4 avril 2023 15:56